Les moyens de transport Chinois

Publié le par Laurent

En Chine il existe divers façons de se déplacer, bien sur on marche beaucoup, j’ai environ 20min de marche pour me rendre à la fac, mais c’est très courant de parcourir ce genre de distances à pied, alors qu’en France on trouverait ça loin. Je vais essayer de les classer par ordre croissant !
 












Tout d’abord il est différents engins ou carrioles tirés à bout de bras par les populations les plus pauvres, ils sont adaptés à chaque travail, cela va du balayeur, au recyclage des déchets, au transport de marchandises, au déménagement…

 

Il y a aussi, bien sur, le symbole de la Chine, le vélo ! Et toutes ses variantes ! Il n’est pas très cher grâce à une politique gouvernementale qui incite à les fabriquer pour le prix maximum d’une semaine de travail au salaire minimum afin que tout le monde puisse s’offrir ce moyen de transport. On trouve donc les premier prix autour de 150¥, j’ai bien l’intention d’en acheter un dès que le temps sera plus agréable, mais je j’opterais pour le modèle « de luxe » à 250¥…

 

Par contre, le vélo est en train d’être très vite remplacé par 2 autres moyens de transport, les vélos et scooters électriques ! J’étais vraiment étonné d’en voir autant, cela représente maintenant plus de la moitié des 2 roues dans la rue, et il ne vend quasiment plus que ça ! Cela reste très abordable, le vélo électrique est à partir de 1000¥ chez Carrefour et le scooter électrique est aux alentours de 2000¥… La batterie est en général détachable en 1 bloc que l’on emmène chez sois le soir pour la recharger. L’autonomie est d’une trentaine de Km et on ne dépasse pas le 50Km/h, mais c’est largement suffisant car on ne fait pas de plus grandes distances en une journée et il est quasiment impossible de dépasser cette vitesse en ville, la moyenne est plutôt de 20Km/h pour les 2 roues. Et puis il est toujours possible de pédaler, ça recharge la batterie !

 

Ensuite il y a bien sur le Taxi, incontournable en ville quand on à besoin de faire de grandes distances, que les transports en communs ne sont pas disponibles, ou que l’on ne connaît pas l’adresse ou l’on va. Ce n’est pas trop cher, à Nanjing la prise en charge est de 8¥ pour un forfait de 3Km, après c’est 2,4¥ le Km supplémentaire, on s’e tire en général pour 10¥, soit 1€ que l’on divise ensuite entre les passagers (jusqu’à 4 personnes max). J’évite quand même de la prendre car ça a un coût et que c’est pas très écologique, mais ça arrive de n’avoir pas d’autre choix ! Il en général très facile d’en avoir un, ils circulent en permanence (ils représente environ la moitié des véhicules), on attends moins d’une minute, sauf à 18h ou c’est l’heure de manger pour les Chinois (donc tous le monde dehors) et c’est en plus l’heure de changement de shift (entre Taxi jour et Taxi nuit). Il n’est pas rare d’attendre 15min à cette heure là ! Par contre il faut parler un minimum Chinois pour dire la destination, ou l’avoir écrite sur un bout de papier, car ils ne parlent pas Anglais (a part savoir dire un « rhellow », pour certains…)

 

On peut bien sur prendre le bus, mais cela commence à se corser pour les néophytes, il n’existe pas de plan des lignes de bus (tout ce que j’ai pu trouver, c’est les infos sur la carte touriste de Nanjing, avec le départ et l’arrivée de chaque ligne… c’est déjà un début !). En fait à chaque arrêt sont indiqués les numéros de bus qui s’arrêtent avec la destination et les noms des arrêts en Chinois… L’idéal est de demander aux passants quel bus prendre pour aller à tel endroit. On doit payer 1 ou 2¥ suivant la « qualité » du bus, les « vieux » bus ou l’on paye 1¥ font quand même un peu peur des fois, il n’y a même pas de lumière la nuit, tout le monde est dans le noir, étrange…

 

Il y a enfin le métro, tout neuf à Nanjing, il n’est composé que d’une seule ligne Nord-Sud, la deuxième est en cours de construction. Il faut choisir sa destination au guichet automatique et le prix s’affiche, cela va de 2 à 4¥. Il n’y a pas grand-chose à redire, les tickets sont en fait des jetons en plastiques qui sont récupérés à la sortie dans les portiques (ils utilisent la technologie RFID pour les connaisseurs, il en est de même pour les cartes de transport que l’on peut acheter dans le banques pour payer le bus et métro avec une réduction de 20%).

C’est rapide, fiable, vivement que le réseau s’étende, ça va faire du tord aux taxis ! Ça ne sera pas plus mal pour l’environnement.

Publié dans Environnement

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